Simple 1500 Series Vol.94 The Cameraman [PS1]

EDIT : Ce jeu est en fait un portage du jeu Gekisha Boy paru sur PC-Engine. Merci de le prendre en compte lors de la lecture de l’article.

Les Simple Series sont une gamme de jeux japonais apparus sur PlayStation avec les Simple 1500 Series (comprenez qu’ils étaient vendus à 1500 yens soit à peu près une quinzaine d’euros), les jeux sont la plupart du temps très basiques (Mahjong…) néanmoins le faible risque commercial dû au coût de production ridicule permet aussi de voir apparaître de petites perles méconnues dont fait partis ce The Cameraman, développé par Irem Software (R-Type).

Le titre est un jeu de tir à la manette légèrement ovni, il nous met dans les baskets d’un photographe débutant qui doit faire ses preuves en prenant les plus beau clichés aux travers des 4 coins du monde (du moins c’est ce que j’ai compris), le jeu est en japonais mais cela ne gêne nullement pour y jouer. Le jeu est composé de 9 niveaux (+ 1 bonus), à chaque début de niveau votre patron vous donnera un score minimum à obtenir pour pouvoir le réussir

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Vous contrôlez à la fois le photographe mais aussi le curseur de son appareil photo, ce qui est assez original et déroutant quand on y pense, pourtant nul problème de gameplay ici c’est une contrainte parfaitement assumé. Pour le reste des contrôles : vous prendrez une photo avec la touche O et vous sauterez avec la touche X. Prendre une photo d’un élément vous rapportera un certain nombre de points selon:
-ce qu’est l’élément
-son taux d’apparition
– son temps d’apparition (certains éléments n’apparaissant à l’écran que quelque secondes avant de disparaître ou parcourant l’écran à une vitesse très élevé)
-…

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Il peut arriver aussi que l’élément fasse une action spéciale qui vous vaudra plus de points si vous le capturez durant ce temps-ci. Par exemple dans le niveau 2 vous aurez un chat en haut d’une fenêtre qui se mettra à sauter, si vous le prenez à l’arrêt quand il est en haut ou en bas il ne vous remportera qu’une centaine de points par contre si vous le prenez en train de sauter alors ce cliché vous rapportera plus de points, notez que rien ne vous empêche de prendre 3 fois la photo du chat à chacune de ses actions mais que vous ne pourrez pas prendre deux fois la même action sauf exception. Certaines photo ayant un taux d’apparition quasi-unique sont dites « cool » (si vous avez une meilleure traduction je suis preneur)

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Votre appareil permet aussi de faire des actions, par exemple prendre une photo d’une fenêtre l’ouvrira, d’une pièce de monnaie la fera bouger etc… ce qui vaut le coup de chercher dans les éléments fixe du niveau une action possible (à chaque fois qu’une interaction ou une photo peut-être prise sans gaspiller de la pellicule, le curseur de votre appareil clignotera).
Il vous permettra aussi de détruire des obstacles (ballon, lance, battes de baseball, soda…) qui vous seront lancés durant votre progression, une fois touché par un obstacles vous perdrez cinq photos ce qui fait que votre pellicule vous sert à la fois de « munitions » et de barre de vie, une fois que votre pellicule est vide vous ne pourrez plus prendre de photo donc vous finirez le niveau que vous ayez un score suffisant ou non. Les obstacles vous rapportent des points si ils sont détruits, il sera toutefois plus judicieux de les éviter parfois (en vous déplaçant ou en sautant) si il sont trop rapide ou que votre nombre de photos restantes est faible.
Une autre stratégie consiste à prendre une photo au moment où plusieurs éléments sont rassemblés dans une partie de l’écran ce qui vous permet d’économiser votre pellicule, d’obtenir un gain de temps dans certains cas et un bonus de points (car le nombre de photos restantes est convertit en points supplémentaires à la fin de chaque niveau)

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Heureusement certains événements capturés vous donneront des bonus, il y en a quatre: incrémentation du nombre de photo restante de 5 ou 10, augmentation de la taille du cadre du viseur et augmentation de la vitesse de déplacement de celui-ci, les deux dernier power-up sont cumulables plusieurs fois mais attention car vous les perdrez si vous vous faites toucher

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Le jeu est vraiment caricaturale et est bourré de référence culturelle humoristique propre au thème de chaque niveau, ainsi on verra Michael Jackson interprétant Thriller dans le niveau du cimetière, la Delorean de Retour vers le futur s’envoler dans le ciel avant de disparaître, le Terminator dans les rues de la ville ou encore de nombreuses sculptures et peintures (Mona Lisa, Vénus de Milo, Le cri…) tournés parodiquement dans le niveau du musée… le jeu est également remplie de gags divers, il serait difficile de tous les nommer, le style graphique caricatural renforce encore ce sentiment d’univers parodique et il est particulièrement soigné. Les bruitages/musiques sont particulièrement rétros, il n’aurait pas été étonnant de les retrouver sur 16 bits, cependant les musiques sont suffisamment bonnes et on devra les réécouter suffisamment pour qu’elle nous trotte dans la tête un moment pendant le jeu (mention spéciale au thème de la ville que je trouve magnifique), d’autant plus que chaque niveau à son thème propre à aucun autre.
A noter que les musiques de la version PC-Engine ont été entièrement refaites sur cette version PS1.

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Concernant la durée de vie elle est honnête pour le prix du jeu, compter une petite après-midi pour en venir à bout, à cela s’ajoute le mode original, un équivalent au mode difficile où vous aurez plus d’obstacles, rendant le jeu un plus corsé (traduction des options ici, si vous voulez l’activer), puis évidement le scoring. A coté de chaque niveau sera affiché votre meilleure score et le nombre de photos « cool » prise, une fois fini le jeu sachez que vous remporterez également un 2ème personnage pour pouvoir jouer à deux en même temps, une très bonne idée !

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Verdict ?

The Cameraman est donc une excellente surprise, franche réussite à tout les niveau malgré le manque de moyen, c’est une petite perle vraiment atypique qui mériterait d’être beaucoup plus connue

Développeur: Irem Software
Date de sortie: 2002
Article publié originellement sur Gamekult le 01/11/2012